mardi 2 octobre 2007

A la découverte du Mali !

Ca y est ! J'ai quitté Gao laissant derrière moi des amis et des enfants que j'aime de tout mon coeur. J'emporte avec moi le souvenir de leurs sourires. Heureusement, la beauté du paysage qui défilait le long de la route était la pour me consoler...
C'était un paysage de brousse avec du sable rose, des hautes herbes jaunes et des acacias bien verts. A Gossi, le car qui m'emmenait à fait une halte au cours de laquelle j'ai pris pleinement conscience que je me trouvais dans un monde bien différent de celui que je connais. Il y avait un petit kiosque où on servait le Nescafé et les boissons fraiches. Devant ce kiosque se trouvaient des songhai, descendu du car. Certains portaient la boubou tradidionnelle, d'autres étaient habillés à l'américaine. Tous, ou presque, avait le cellulaire à la main, guettant l'heure où il pourraient casser le jeune qu'ils se sont imposé en cette période de Ramadan.
Tout juste à côté d'eux se trouvait un petit troupeau d'ânes. Parmis eux, on trouvait des petits qui ne marchaient pas depuis longtemps ainsi que des adultes. Certains étaient chargés de lourds bagages et d'autres étaient montés par un des membres de la famille à qui le troupeau appartenait. Les enfants montaient nus alors que les hommes étaient vêtus d'une large boubou semblable à une robe et étaient coiffés d'un chapeau conique typique de l'ethnie des peuls. Ils avaient le bâton de l'éleveur à la main.
De l'autre côté du kiosque se trouvait un dromadaire sur lequel on avait fixé une jolie selle. Il était conduit par un homme enturbanné portant fièrement l'épée touareg.
Parmi tout ce beau monde, il y avait moi, la seule blanche, qui m'émerveillais devant cette étonnante diversité culturelle.
J'ai passé une première nuit à Sévaré que j'ai pris plaisir à découvrir le lendemain matin. La ville ne présente aucun intéret particulier. Ce qui m'enchantait, c'était la présence de verdure partout. Quel contraste avec le désert de Gao !
Mon voyage m'a ensuite conduit à la ville voisine de Mopti. Je me suis arretée à l'hotel Y a pas de problème (www.yapasdeprobleme.com) Un endroit charmant qui m'a donné envie de prolonger mon sejour parce que je m'y sentais bien.
Mopti, la Venise africaine, m'a dévoilé ses charmes; l'effervescence de son port, la diversité de son artisanat, l'ingéniosité de sa Mosquée et la beauté de ses fleuves. Ce que l'on pourrait reprocher à la ville ce sont les guides harassants qui vous offrent leurs services, les multiples vendeurs d'artisanat qui deviennent pot de colle ainsi que certains jeunes garçons insolents qui vous disent Mais l'expérience vécue vaut bien ces petits désagréments...
Demain, je quitterai cette ville pour de nouvelles aventures: une excursion aux pays Dogon.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

super ! amuses-toi bien : )

Thomas Gerardin a dit…

ahahha "pot de colle"

Ca y est, la je te reconnais...! ;)

Anonyme a dit…

Salut Marie-Ève !
Moi ça fait maintenant plus d'un mois que je suis revenue du Mali... et je m'ennuie terriblement ! C'est certain que tu vas aimer les Pays Dogons, beaucoup de mes bons amis viennent de là-bas. Si tu passes à Bamako va voir les 4 étudiants de médecine et nos amis avec qui j'ai passé 3 mois. Si ça t'intéresse je te donnerai son numéro pour que tu puisses les rejoindre de là-bas. Au plaisir d'entendre ton récit en profondeur !!!
Mélissa
melissa.deschenes.1@ulaval.ca

Anonyme a dit…

tata martine a dit bonjour a sa marie-eve et que j ai bien hate de te voir.prendre un peu de temps pour toi va te faire une transiton avant ton retour et de permettre de rencontrer et de decouvrir d autre aspect du pays et de ses habitants.bientot tes parents te retrouveront pour une autre experience je crois qu ils ne se peuvent peu de te voir.ici tout va bien l automne est clement et les oies blanches arrivent doucement.nous recoltons le jardin et commencons a ranger les choses pour l hiver.j ai bien hate que tu reviennes et que tu nous racontes tout ca .je t embrasse bien fort