lundi 29 octobre 2007

Mot de la fin

Ca y est, mon voyage est fini. Ce soir, je prendrai l'avion qi me ramenera chez moi. Le projet qui aura occupe 2 ans de ma vie (6 mois de voyage et 1 an et demi de preparation) tire a sa fin.

Ce voyage, il m'aura peris de voir de tout petits etres venir au monde et d'autres le quitter. Il m'aura permis de rencontrer une multitude de gens avec qui je me suis decouvert une foule d'affinites. Je ne sais plus combien de gens j'ai pu croiser et avec qui j'ai pu echanger des sourires. Partout, l'acceuil qu'on m'a reserve a ete des plus chaleureux et c'est justement ce qui m'aura le plus marque lors de ce voyage.

Ce voyage m'aura egalement permis d'acquerir de nombreuses connaissances. Du point de vue medical, j'ai pu non seulement experimenter une introduction a la technique, j'ai aussi pu constater l'importance de la relation avec le medecin, de la communication (et des complications qu'entrainent la barriere de la langue) ainsi que l'importance du role de la culture dans l'adoption des habitudes de vie. Je dois avouer que j'arrivais en ignorant tout de l'histoire du continent africain. Je ne pretend pas la connaiter aujourd'hui mais je sais qu'elle est tres riche puisque j'ai ete sensibilisee a l'histoire de la colonisation (et des derapages vers l'esclavage) au Ghana, a la richesse de la culture des anciens Dogons au Mali ainsi qu'a la puissance des empires pharaoniques en Egypte.

J'ai aussi appris des choses plus personnelles. Voyager en changeant plus d'une fois de millieu et de culture incite a developper de l'humilite. Des que l'on devient un peu bon dans un environnement (on peut s'y repere, on en comprend le fonctionnement et on a appris certains mots du dialectes...) on change de pays et l'on redevient un debutant. En tant que debutant, on fait des erreurs, on a a demander de l'aide, on se voit obblige de faire confiance a des gens que l'on n'a pas necessairement choisis. Comme les choses que l'on prenait pour acquis dans le passe ne sont plus necessairement vraies pour le futur, il devient plus difficile de plannifier quoi que ce soit. Consequemment, j'ai aussi appris a vivre plus dans le moment present. Pour ce faire, j'ai eu a developper ma confiance en moi. C'est rassurant de pouvoir plannifier. Quand on ne le peut pas, soit on angoisse, soit on fait confiance a nos ressources actuelles pour faire face a tout ce que l'avenir nous reservera. Cette confiance jummelllea la conscience de ma dependance envers les autres m'a permis d'etre beaucoup plus ouvrte et prete a rencontrer les autres. Mon ouverture n'etait pas seulement a l'egard des personnes. Pendant le voyage, mon esprit etait en mode decouverte, toujours a l'affut de nouvelles sources d'emerveillement. L'humilite, la confiance et l'ouverture, ce sont toutes des competences que j'espere etre en mesure de conserver a mon retour et ce malgre ma sedentarisation, mon installation dans un environnement dont je connais deja les regles...

Ce retour, depuis ce matin je le prepare mentalement. On m'a bien averti que le choc le plus difficile a vivre etait celui du retour. Notre milieu a continuer a evoluer alors que dans notre imagination, il est reste fige. De plus, nous ne nous rendons pas toujours compte de la maniere dont nous meme avons change. Encore une fois, je vais devoir faire confiance a mes resources pour affronter ce nouveau defi d'adaptation que je ne suis pas en mesure d'evaluer pour l'instant.

Actuellement, je suis en phase de transition. Transition entre ce projet qui se termine et les autres projets que je reve d'entreprendre, entre le plaisir de retrouver la famille et les amis et la tristesse de quitter les nouveaux amis que je m'etais fait, entre l'excitation du voyage et le confort de mon chez moi...

Chose certaine, j'aurai vecu une tres, tres belle experience.

Walk like an Egyptian

L'auteur de cette chanson populaire aurait tout aussi bien pu l'intituler . En effet, leur facon de conduire est assez particuliere...

Pour une raison que j'ignore, les autorités insistent pour que soient peintes les lignes definissant les voies dans les rues. Ces lignes, personne ne les respecte. Meme tres tot le matin, bien avant l'heure de pointe, le chauffeur de taxi choisira de rouler en plein ilieu de la route. Cela entraine bien sur quelques inconvenients. Notamment, il n'est pas rare de se trouver a 7 de large dans un 4 voies ou encore a 3 et demie de large dans un 2 voies. Et ca, c'est bien sur quand il n'y a pas de moto, mobylette ou velo tentant de se frayer un chemin en zigzagant entre les voitures (les conducteurs n'ont bien sur jamais de casques...). L'objectif de toute cette entreprise est de gagner une place, de depasser le voisin. Le changement de voie tres frequent est donc de mise pour suivre l'evolution du trafic.

Une autre particularite de la circulation egyptienne, ce sont les feux de circulation. Bien que presents, il ne sont pas davantages respectes que les lignes sur les routes. Certaines rares intersections sont gerees par des policiers. Pour les autres, les Egyptiens ont developpe une technique particuliere. Une voiture, habituellement un taxi, doit se sacrifier. Elle s'avance petit a petit dans l'intersection jusqu'au point ou elle coupe carrement la route a ceux roulant perpendiculairement qui se decident alors a freiner. Saississant l'opportunite, toutes les voitures derriere le taxi s'avancent a leur tour. Le flot de circulation vient de changer de direction. (Cette technique peut s'averer un peu traumatisante pour les touristes nouvellement arrives assis dans le taxi sacrifitionnel...)

Etonnamment, nous avons ete temoins de tres peu d'accidents de la route. Il faut dire que les Egyptiens ont leur code pour s'y retrouver et avertir les autres de leur presence. Ce code, je n'en ai pas encore saisi toutes les subtilites... Comme il ne pleut pour ainsi dire jamais en Egypte, les essuie-glaces sont utilises pour saluer les ais. Le reste du code repose sur l'utilisation plus que frequente du klaxons et d'appels de phares aux sequences variables. D'ailleurs, c'est bien la seule utilisation qu'ils font de leur phares puisque la nuit, ils ne jugent pas pertinent de les allumer...

En tant que touriste, ma connaissance de la circulation s'est surtout forgee grace a l'utilisation des taxis. Ces voitures sont reconnaisables par leur plaque jaune et leur couleur noir et blanc ou noir et jaune. L'annee de leur fabrication est tres variable (aucune ne semble avoir moins de 15 ans), tout comme la qualite de leur suspension et la couleur emanant de leur pot d'echappement. (Le Caire est au prise avec un important probleme de smog et les taxis sont loins d'en etre les seuls responsables.) Pour ce qui est du tarif de la course, chaque taxi est muni de son compteur mais comme pour les lignes et les lumieres, personne ne les utilise. Il faut negocier le tarif avant de partir et les chauffeurs savent bien reperer le touriste non averti. Autre inconvenient, le non-bilinguisme de la majorite des chauffeurs. Comme mon accent en arabe n'est pas terrible, il etait parfois difficile de se faire comprendre et comme les chauffeurs ne veulent pas refuser de course, ils ont tendance a nous embarquer meme s'ils n'ont aucune idee de l'endroit ou on veut aller... (Conseil aux futurs touristes: faite-vous ecrire en arabe le nom de l'endroit ou vous voulez aller... ca evite bien des problemes.)

Ce que j'ai toutefois trouve les plus eprouvant, c'etait de voir traverser les pietons alors que j'etais dans le taxi. Comme il n'y a pas de feux de circulation, les pietons traversent n'importe ou, n'importe quand. Peu leur importe que ce soit une ruelle ou une autoroute. (J'ai d'ailleurs vu des enfants jouer sur l'accotement de l'autoroute...) A tout moment, j'avais le reflexe d'appuyer sur un frein imaginaire anticipant d'avoir a utiliser mes notions de premiers soins. Je n'ai pas encore eu a le faire. Tout est une question de mesure de la determination. Le pieton, tout comme le chauffeur, doit evaluer la determination de l'autre a passer. Le moins determine cedera la place.

Je ne sais pas ce qui est le plus epeurant: etre le passager du taxi ou etre le pieton qui doit traverser la rue dans tout ce chaos. Cette entrprise peu sembler un peu suicidaire pour les neophites. Alors que j'attendais au coin d'une rue que le trafic s'estompe un peu, un Egyptien amuse m'a donne ce conseil: "All you have to do is close youre eyes and walk like an Egyptian."

Je vais mediter la dessus....

Le Caire

Le Caire est une ville qui s'apprivoise tranquillement... Particulierement quand on arrive d'un millieu aussi different comme le Mali et le Ghana pouvaient l'etre. C'est une tres grosse ville qui tourbillonne d'activites au point de nous etourdir. Elle pourrait ressembler a une ville europeenne avec ses magnifiques vieux immeubles, ces nombreux ronds points et ses statues partout.

Il y a tout de meme quelques differences: il y a bien sur la langue et tous les noms de rue ecrits dans un alphabet etranger a celui que l'on connait. Il y a aussi les normes et la conscience en matiere d'environnement qui sont bien differentes des notres et qui font en sorte que de tres vieux vehicules laissent echapper toutes sortes de gaz et que la gestion des dechets soit insuffisante au point de voir naitre des depotoirs en plein quartiers residentiels.

Vous l'aurez compris, toute sorte d'odeurs peuvent y etre respirees: odeur d'immondices et d'urine mais aussi les agreables odeurs des grillades egyptiennes ou encore celles des nombreuses parfumeries d'huiles essentielles.

Les sons sont egalement differents. Il y a les incessants coups de klaxons et les crissements de pneus de la circulation. Il y a aussi les appels a la priere qu'on entend 5 fois par jour (et parfois meme plus souvent puisque les mosquees ne sont pas toutes synchronisees...) La religion est aussi presente dans la musique; plusieurs Egyptiens ecoutent la lecture chantee du Coran dans leur commerce ou encore leur voiture. Les autes ecoutent des rythmes arabisant qui vous donnent l'envie de dansser.

La plus celebre attraction du Caire sont ses pyramides (d'accord, elles sont a Giza mais Giza est une banlieue...). Un aute incontournable est le musee egyptien qui regroupe d'innombrable vestiges de l'epoque ayant fait la renommee du pays.

Les gens viennent aussi au Caire pour magasiner. Au Quebec, on a des centres commerciaux qui regroupent une variete de magasin offrant differents produits. Bien ue de pareils cenre existent au Caire, ils sont accolles au hotels de luxe et orientes vers les touristes. Dans la ville, les magasins sont plutot regroupes selon les produits qu'ils ont a offrir. Il y a la rue des souliers ou s'entassent sur pres de 1km une multitude de marchands de souliers... Il y a le coin des vetements pour femme, le coin des tailleurs pour homme, le coin des quincailleries et meme le coin des extincteurs de feu ou encore le coin des balances... Plutot amusant de voir a quel point les choses sont separees.

Ce que j'ai prefere toutefois, c'etait de simplement marcher dans les rues pour voir comment les Egyptiens d'aujourd'hui vivent. Plus d'une fois je me suis faite invitee a partager leur repas ou encore une tasse de the. En tant que femme, j'ai aussi pu experimenter les talents de seducteurs des Egyptiens qui restaient neanmoins toujours polis et respectueux. Les gens que je croisais dans la rue me souhaitaient la bienvenue. Peu importe a qui j'adressais un sourire, il etait toujours contagieux.

Sans etre prete a y vivre, j'en suis venue a apprecier le Caire.

samedi 27 octobre 2007

Escapade dans le desert

Nous ne pouvions pas visiter un pays dont pres de 94% de la superficie est faite de desert sans y planifier une petite excursion. Nous avons donc quitte l'effervescence des villes pour l'environnement plus paisible de l'oasis de Bahariia a pres de 5 heures de route du Caire (route asphaltee).
Cette oasis est un ilot de verdure dans une vaste etendue de sable et de pierres. Toutefois, l'oasis est un peu differente de l'image du paradis idylique presente dans certains films. Plus de 30 000 personnes y habitent. On y retrouve aussi un petit restaurant, quelques petits cafes, des depanneurs et 2 ou 3 hotels (resort). Pendant le jour, la temperature y est de plus de 30 degres mais demeure tout a fait supportable (tant qu'on reste a l'ombre) puisqu'un agreable petit vent y souffle. Le soir, les temperatures sont plus fraiches et le chandail a manches longues est apprecie lors de la promenade pour observer le magnifique ciel etoile.
Nous avions envie de vivre une veritable experience de decouverte du desert alors nous avons retenu les services d'un guide/chauffeur pour nous le faire decouvrir. Comme les voitures (Land Rover 4x4 datant des annes 80-90) ne sont pas munies de GPS, nous avions choisi un authentique bedouin avec une solide connaissance du terrain.
Le desert que nous avons decourvert etait lui aussi different de l'image de succession de dunes de sable que nous avions. Pour commencer, il est important de savoir qu'il existe plusieurs deserts en fonction du type de roches retrouvees sur le terrain. Nous avons commence par nous aventure dans le desert noir. On y retrouve quelques dunes de sable ou notre chauffeur s'est amuse a nous demontrer ses competences en matiere de derapage controle. Mais ce qui etait le plus impressionnant, c'etait la multitude de petites collines presentant la forme d'un volcan et justement faites de pierres volcaniques noires.
Ces collines semblaient s'etendre a l'infini mais eventuellement nous avons vu le paysage change et le sable s'eclaircir. Nous sommes arrives a une colline qui etincelait sous le soleil. Cette colline, les Bedouins l'appellent la montagne de cristal. Ses magnifiques reflets, elle les doit au quartz qui la compose. Magnifique!
Notre promenade s'est ensuite poursuivie jusqu'au desert blanc, celui que j'ai le plus apprecie. Le sable y etait fin et c'etait agreable d'y marcher pieds nus. De grosses pierres d'un blanc immaculees et approximativement e la taille d'un elephant semblait y avoir ete deposees. Le vent les avaient erodees leur donnant toute sorte de formes (champignon, poulet, tete de chameau, etc.). C'est justement a l'ombre d'un de ces colosses que nous avons casse la croute en contemplant ce paysage lunaire.
Lors de cet arret nous avons eu la surprise de recevoir la visite de petits oiseaux curieux, intrigues par note presence aussi loin de toute habitation. Une mouche noire est egalement venue sentir notre diner. Prealablement, nous avions aussi appercus quelques dromadaires...
Je viens de vivre une experience comme on en vit pas souvent et je m'en estime tres chanceuse.

vendredi 19 octobre 2007

Premier message d'Egypte

C'est la gorge un peu nouee par l'emotion que je suis allee rejoindre mes parents a l'aeroport du Caire. Quel plaisir de se retrouver apres 5 mois de separation!
Apres une nuit de repos (et de rattrapage dans l'echange de nouvelles), nous avons repris l'avion, direction sud vers la ville de Luxor. La, nous sommes embarques sur le MS Monaco, notre bateau de croisiere.
C'est donc au rythme paisible du Nil que la decouverte de l'Egypte s'est amorcee. Sur le pont du bateau, nous avons regarde defiler la vegetation luxuriante (cannes a sucre, bananiers, palmiers dattiers, etc.) ainsi que quelques representants de la faune locale (anes, zebus et dromadaires, etc.) tout en repondant aux salutations amicales des paysans sur le rivage.
Nous recevons un accueil fort chaleureux des veritables Egyptiens. Par contre, sur les quais ou notre bateau s'amarre (tout comme une quinzaine de bateaux semblables au notre) nous etions ceintures par des vendeurs de djelabas (vetement local), de cochers proposant une ballade en caleche et de chauffeur de taxi (ou de felouque) offrant un tour de ville pas cher pas cher. Lors d'une attente pour le passage d'une ecluse, notre bateau a meme ete pris d'assaut par des vendeurs en chaloupe qui lancaient par dessus bord (4 etages de haut quand meme....) des sacs de plastique contenant vetements, foulards et tapis et reclamaient par la suite d'etre payes...
La croisiere etait ponctuee d'arret pour nous permettre de decouvrir les nombreux temples pharaoniques situes entre les villes de Luxor et d'Assouan (plus en amont). La, les anciens Egyptiens nous ont parle par le biais des hieroglyphes, nous avons ete fixes par de nombreux sphynx et domines par des colosses a l'effigie des anciens pharaons. Les sites regorgeaient d'histoires toutes plus divertissantes les unes que les autres sur les differentes divinites et les rois (parfois meme les reines) qui les ont adorees. Plusieurs temples etaient etonnamment bien conserves malgre leur 3500 ans et les fresques presentaient meme leur couleur d'origine. C'etait impressionnant!!!!
Demain, la croisiere se terminera mais la decouverte se poursuivra, cette fois a partir du Caire....

mercredi 10 octobre 2007

Jour du marché à Djenné

Le lundi, c'est jour de marché a Djenné. Le matin, des pirogues affluent des quatres coins du Mali, la ville étant entourée d'eau. Elles emportent avec elles une marchandise très diversifiée: dattes, noix de Kola, arachides, pastèques, oranges, bananes, poivrons, aubergines, ignames, manioc, patates douces, épices de toute sorte, poissons, montons, poulets et vaches pour faire boucherie, médiczments traditionnels comme modernes, multitudes de tissus de toutes les couleurs, vêtements prets à porter, bijoux, artisanat, articles divers de Quincaillerie et j'oublie bien des choses. L'endroit est riche en couleur et en odeur. On y entend aussi toute sorte de dialectes.

Toute cette activité a lieu sur la grande place en face de la mosquée. Cette gigantesque structure peut acceuillir jusqu'à 50 000 fidèles à la fois. Elle est entièrement construite en banco (mélange de terre) et de bois et ce dans un style soudanais. Elle fait la renommée de la ville.

Lorsqu'on veut se reposer de l'activité du marché, la balllade est de mise. On prend plaisir à se perdre dans les rues étroites de la ville, à discuter et à jouer avec les enfants et bien sur, à saluer le chef du village. Le tout dans un magnifique décor.

Le lundi, à Djenné, le dépaysement est garanti.




Ceci est mon dernier message du Mali. J'ai quitté mon ami francais hier pour venir à Bamako que je découvre aujourd'hui avant de reprendre l'avion. Demain, je serai au pays des pyramides....

Retour du pays Dogon

Je suis de retour d'un merveilleux séjour dans les pays Dogon. J'y étais accompagnée d'un excellent guide local Ogodana (que je vous recommande si vous passez par la asseguereteme@yahoo.fr) et d'un français que j'ai rencontré à la gare routière et avec qui je voyage depuis.
Nous avons fait 4 jours à vivre au rythme de la population locale en alternant la découverte de petits villages et la randonnée pédestre dans un décor absolument magnifique. Il y avait une grande plaine où on s'échine a faire pouser le mil malgré les conditions difficiles, une falaise abrupte de plus de 300 mètres où de petits villages ont été construits, il y a de cela des centaines d'années ainsi qu'un plateau rocheux offrant des points de vue absolument fantastiques.
La région, d'ailleurs reconnue patrimoine mondial par l'UNESCO, est d'une richesse culturelle inouie. Nous avons passé 4 jours à nous faire raconter les différentes histoires de la cosmogonie Dogon, à échanger des sourires avec la population locale et le soir, à surveiller les étoiles filantes alors que nous dormions à la belle étoile.... sous nos moustiquaires.
La région est un formidable exemple de cohabitation harmonieuse entre tradition et modernité et entre catholiques, musulmans et animistes. Je garderai un excellent souvenir de cette promenade.